Signification par: Vanessa Quévillon

Salut!

Suite à la demande de tous, je vais poster mon histoire au fur et à mesure que je l'écris. Pour tous commentaires ou suggestions, ouvrez un nouveau sujet dans flood, mettez le en post-it. Chaque chapitre sera un nouveau message, c'est pour ça que je ne veux pas de message ici.

Avant de commencer, je vais vous explique un petit quelque chose. Bien en faite, 2 choses. Tout d'abord, j'écris l'histoire avec mon langage à moi, en français canadien si vous voulez. La mise en phrase n'est peut-être pas la même en France, c'est plus facile d'écrire pour moi si j'utilise un vocabulaire que j'utilise tout les jours. (Par exemple vous c'est joyeux anniversaire et nous c'est bonne fête). Deuxièmement, l'histoire est racontée à la première personne mais de 4 personnages différents: William, Samaria, Ethan et Sara-Lynn. Au début de chaque chapitre (Si il y a un changement de personnage) Je vais mettre le nom du personnage avant le titre du chapitre. Finalement, ce n'est qu'un brouillon, je vais essayer de faire attention à mon orthographe ou à ma grammaire, mais juste un rappel que ce n'est pas la copie propre.

Donc, est-ce que vous êtes prêt(e)s?

Bonne lecture,

Vanessa

Depuis toujours, les êtres surnaturels existent et vivent avec nous, partageant notre air et nos terres. Il y a longtemps, des milliers d'années avant ce jour, les êtres surnaturels vivaient en harmonie avec les humains. Les vampires servaient de bourreau et chaque village était armé d'un gardian. Par contre, certains de ces être spéciaux ne trouvaient pas le tout juste. Ayant des pouvoirs plus grand ou une magie supérieure aux humains,ils trouvaient normal que ces derniers rampent à leur pieds, esclaves d'une puissance qui leur échappaient. Ils formèrent une secte noire appelée sekt i errësirës, la secte des ténèbres. Ils rassemblèrent des troupes venant de différentes espèces. Ils réussirent même à convaincre des esprits à se joindre à leurs cause. Puis le jour J, ditë e drejtësisë i zi, le jour de la justice noire arriva. Une guerre sans merci éclata entre la secte noire et les humains. Par chance, les hommes furent appuyés par une nouvelle espèce: les engjëlli, les anges. Ils réussirent à sauver la race humaine et à chasser les membres de la secte noire. Ceux-ci s'enfuirent vers le continent que l'on connait aujourd'hui sous le nom de l'Europe. Les anges et les gardians aidèrent la population humaine à se rétablir, à guérir les blessures à guérir et à reconstruire ce qui devait être rebâtit. Puis, le jour vint ou les hommes n'eurent plus besoin des anges, un nouvel être, meilleur encore était apparu, le Messie. Il envoya tous les êtres surnaturels sur un nouveau continent, encore caché aux yeux des hommes. Par la suite, ces derniers n'entendirent plus jamais parler de ces êtres. Ils devinrent légendes. Ils avaient disparus. Où presque.
Arrivés au nouveau monde, ils s'établirent au Nord de ce pays. Par un vote, ils nommèrent la région: The Meaning: la signification. Tout était bien qui finissait bien. Les hommes vécurent heureux et le surnaturel vivait en paix. C'est alors que le malheur arriva. Le 12 octobre 1492, Colomb découvrit l'Amérique. Les humains commençaient à envahir les terres. Pour stopper ce qui s'annonçait être la fin de leur tranquillité, les Esprits se rencontrèrent et écrivirent une lettre au chef des humains, la reine d'Angleterre. Dans cette lettre, ils expliquèrent comment la ville The Meaning était habitée et comment elle était hors de la portée des humains. La lettre ne se rendit jamais à destination. Lors de la ruée vers l'Ouest et la grande découverte du pétrole en Alberta, des humains se rendirent jusqu'à The Meaning. À l'entrée de la ville, un panneau indiquait:




Mais qui aurait cru que les hommes ne savaient point lire? Ils connurent alors Meaning sous le nom de Manning, Alberta, nom que la ville porte toujours et portera toujours. Avec l'industrialisation et l'urbanisation, des hommes et des femmes humains commencèrent à habiter Manning. Côtoyant le surnaturel sans toutefois savoir qu'il était là. Et c'est ainsi que tout a commencé.

Le sang courrait dans mes veines. La sueur perlait sur mon front. Je serrais les dents, la douleur était insupportable. Les menottes glacées me coupaient les poignets qui laissaient tomber un filet de sang goutte à goutte sur le plancher de dalles blanches. Les convulsions parcouraient mon corps et les chaines qui me retenaient à la chaise d'acier inoxydable s'incrustaient de plus en plus dans ma chair. Le tic que faisait l'aiguille de l'horloge à chaque seconde prenait une éternité avant de se répéter. Je ne devais pas crier, crier c'était pour les faibles, de plus, si je criais, ça leurs feraient trop plaisir. En parlant des loups... La porte s'ouvrit à l'autre bout de la salle. Un homme à lunette portant un sarrau blanc entra, le sourire fendu jusqu'aux oreilles. Il aimait me voir souffrir comme ça. Ses souliers de cuir résonnait sur le plancher. L'écho se répétait dans ma tête. Le bruit de chaque pas se multipliais, encore et encore plus fort à chaque pas. J'aurais voulu lui dire d'enlever ses foutus souliers, mais le seul bruit qui pouvait s'échapper de ma bouche était un halètement. La migraine qui faisait enfler ma tête était sur le bord de la faire exploser. Je n'en pouvais plus. Chaque pas que faisait l'homme, chaque tic que faisait l'horloge, chaque fois que la lumière émettait un son, j'avais l'impression qu'une nouvelle bombe atomique explosait dans ma tête. L'homme au sarrau blanc marchait autour de moi, m'examinait et appréciais mon visage qui était déformé par la douleur. Il tenait un calepin entre ses mains, c'était un nouveau, je ne l'avais pas vu avant aujourd'hui. Il s'arrêta devant moi. Il écrivais, prenais des notes, il devait avoir mon dossier. Il leva la tête et me fixait, un peu plus sérieux cette fois-ci. J'essayais de contrôler la douleur, je devais me concentrer. Je serrais les dents encore plus. La tension dans ma mâchoire était insupportable, mais je devais le faire, sinon, je crois que j'allais craquer. Il y eu quelques instants de silence, j'entendais la lumière grésiller au-dessus de nos têtes. Il regardait son calepin lorsqu'il m'adressa la parole.

-Mason, William: Date de naissance: 13 juillet 1994, âge 14 ans et 364 jours. C'est bien ça?

Il pensait sérieusement que j'allais lui répondre? Je hocha doucement de la tête, je ne pouvais faire plus que ça, sinon, j'allais crier.

-Je suis Stephen Johnson, tu es mon premier cas ici. Ce laboratoire est beaucoup mieux que celui dans lequel je devais travailler avant. Le travail est aussi beaucoup plus abondant ici.

Est-ce que je m'en foutais? Oui! J'étais ici, en train de souffrir le martyr et monsieur m'explique comment il préférais exterminer notre espèce ici mieux qu'ailleurs. Pourtant, Manning ne compte que 1500 habitants, qu'est-ce qu'un docteur faisait ici?

-Donc, j'en étais où en étais-je? Ah, oui. Espèce gardian, étape rendue: Servage. Donc, si j'ai bien compris, plus que quelques heures avant que le lien entre toi et ton âme soeur disparaisse. À moins que tu ne préfères un autre terme comme s'évanouisse, se briser, ou encore sera anéanti à jamais.

Il éclata d'un grand rire franc, on pouvais très bien voir qu'il n'aimait pas les êtres surnaturels. Ensuite, les gens se demande pourquoi nous étions partis en guerre contre les humains il y a longtemps, maintenant, je comprend. Malgré la douleur, mes canines s'allongèrent, devinrent des crocs. Si ces maudites chaines ne me retenaient pas, je lui aurais sauter au cou et j'aurais joué au vampire. Ça faisait deux semaines que j'étais ici, enfermé comme un rat de laboratoire. Ça faisait également deux semaines que je savais que l'élue de mon coeur n'était pas loin. Toute ma vie, je ressentais le lien, il était faible, mais présent. Mais depuis que je suis ici, il est fort, je me sens attiré vers elle. Mais dans quelques heures, j'aurai quinze ans, le lien sera brisé et je ne pourrais plus jamais savoir qui est la fille qui était faite pour moi. Mais, l'avantage, c'est que dans quelques heures, je serai tué, ou encore par miracle, je serai relâché, mais là, ce serait avec beaucoup de chance.

(Je m'arrête là, je vais dormir et je recommencerai demain)